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Les petits territoires d’outre-mer intègrent la Liste Rouge de la flore vasculaire de France ! Et des membres de l’association ont participé à l’évaluation de deux espèces endémiques présentées dans le fascicule !

Rappelez-vous, c’était pendant la mission Insularis I à Saint-Martin ! Cette mission avait, entre autres, été motivée par la redécouverte de Myrcia boldinghii sur le territoire français de l’île de Saint-Martin/Sint Maarten. Cette espèce endémique et très rare n’était connue que des spécimens ayant servi à sa description et n’avait jamais été revue depuis sa découverte en 1908 !

Mais ce n’est pas la seule espèce endémique de l’île ! Nous vous laissons découvrir la deuxième dans le fascicule !

Nous sommes bien évidemment fiers d’avoir pu participer à l’élaboration de ce fascicule et nous remercions de tout coeur le comité français de l’UICN pour nous avoir intégré aux discussions et à l’atelier de définition des statuts de menace.

La démarche de l’UICN est essentielle afin de définir les enjeux de conservation de la biodiversité et les comités se réunissent afin de réfléchir et d’établir de manière scientifique les statuts de menaces qui pèsent sur chacune des espèces natives d’une région. Ainsi, à l’aide de différents critères comme l’évolution de la taille de la population au cours d’un laps de temps, par exemple, les experts peuvent statuer et définir si une espèce est menacée de disparition ou pas.

Nous vous invitons chaleureusement à visiter la page du comité français de l’UICN : le lien se trouve ici !

Voici l’article paru sur le site de l’INPN (le lien vers le site se trouve un peu plus bas) :

PatriNat (OFB-CNRS-MNHN) et le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), avec la participation de 12 experts botanistes, évaluent pour la première fois dans la Liste rouge nationale le risque d’extinction des plantes vasculaires endémiques de quatre petits territoires d’outre-mer : Wallis-et-Futuna, Saint-Martin, les îles Éparses et Saint-Paul et Amsterdam.

Seules les espèces endémiques ont été retenues pour des questions méthodologiques car ces territoires ont une superficie trop petite pour pouvoir y appliquer la méthodologie de la Liste rouge à l’ensemble de leurs espèces.
Pour ces îles, sur lesquelles pèsent généralement d’importantes menaces globales, évaluer l’ensemble des espèces reviendrait à toutes les classer dans les catégories les plus sévères de la méthodologie. En effet, la faible superficie de ces îles place leurs espèces directement en dessous des seuils du critère de répartition géographique restreinte pour les catégories « En danger critique » ou « En danger ». L’exercice ne remplirait alors plus son rôle de priorisation des espèces à enjeux.
Pour les espèces endémiques, c’est-à-dire celles qui n’existent nulle part ailleurs dans le monde et qui relèvent donc de l’unique responsabilité de la France, la catégorisation ne change toutefois pas quelle que soit l’échelle d’évaluation – mondiale, supranationale ou nationale –, ce qui permet de les évaluer.
D’autres petits territoires ultramarins français n’ont pas pu être inclus dans le chapitre car ils ne possédaient pas d’espèces de plantes vasculaires endémiques.

Parmi les 17 espèces évaluées, 15 apparaissent menacées d’extinction. 1 autre est classée dans la catégorie « Données insuffisantes », faute d’informations disponibles pour déterminer son risque de disparition, ce qui en fait une priorité de connaissance naturaliste majeure.

Les principales menaces pesant sur les plantes de ces quatre territoires, dispersés dans les océans Atlantique, Indien et Pacifique, sont les espèces exotiques envahissantes, la dégradation et la destruction des habitats et les changements climatiques.

Ces espèces endémiques représentent une priorité majeure de conservation pour la France, qui doit se traduire à court terme par des actions de protection visant à rétablir leurs populations dans un état favorable.

Le fascicule est disponible en téléchargement ici

Et voici le lien vers l’article repris depuis le site de l’INPN

Si vous souhaitez en savoir plus sur la démarche mondiale de l’UICN, voici la page officielle de l’IUCN !

Vous pourrez ainsi effectuer une recherche afin de savoir si l’espèce que vous avez en tête a déjà été évaluée et possède un statut de menace, et si elle est menacée de disparition ou pas !

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